CaliforniArizonevadaUt dreamin

Ce qui est terrible le dernier jour d'un voyage, c'est qu'il faut caser tout ce qu'on voulait faire et que l'on n'a pas fait faute de temps ! Et comme il nous manquait une bonne semaine (et je suis optimiste), l'étendue du désastre est facile à cerner.

Bref, nous nous sommes quittés sur un concert, en rentrant je me suis souvenu que j'adorais le design art déco de la signalétique de l'hôtel... sauf que de nuit on ne voit que les néons... tant pis, il est visible sur le net ;)

il y avait les boutiques déjantées de Haight Asbury, l'ancien quartier hippies qui revi dans la brume de mari-jeanne

un clin d'oeil pour Charline : le plus grand et le plus beau... sur 4 étage... Forever XXI... ! Va-t-elle supporter de ne plus l'avoir à quelques stations de bus ?

les boutiques à magnet de China town

De retour sur le Golden Gate Bridge... tôt (pour nous) le matin... parce que tous les matins le ciel est bleu, et l'après midi le brouillard envahi tout... Cette règle est valable tous les jours, sauf... notre dernier jour où l'inverse s'est produit (grrrrrr)...

On va quand même jouer avec le bokeh...

(Philippe la bouteille est pour toi... pour l'eau, elle sera française, Elo a tout bu ;) )

Du côté nord du pont, il y a Sausalito. Adorable petite bourgade (horrible pour Elo : il y a plein de côtes) un brin pr... pardon proot proot

et enfin le clou du voyage : mais oui, c'est bien lui :

Emouvant n'est-il pas ?

Comme l'expliquait Charline, le siège de Lucas Film est dans le parc du Présidio. Et l'accueil du bâtiment sert d'expo

Il y a même Vador ! ce qui me fait penser que j'aurais dû me faire prendre en photo avec lui pour donner une idée de la taille... mais comme Charline avait déposé le brevet, je n'ai pas osé

il y a même le story board à disposition :)

Puis coup d'oeil depuis Twin Peaks

La dernière fois, il y a ... prescription... l'idée de monté là haut était réservée à quelques hurluberlus. Aujourd'hui, il y a un grand parking où il faut faire la queue pour se garer ! Il y a même des "American Standard" (version local de Jacob Delafond) d'un style parisien prononcé

Petit tour (10mn) par China Town,

Message à Laure : vous avez dormi à l'Artésia ? C'est là que j'avais dormi aussi... mais c'était beaucoup moins bien à l'époque ;)

les beaux trams années 50

le cable car que j'ai même pas eu le temps de prendre une fois (snif...)... paraît que Charline non plus (la méga honte !!!!)

et l'entrée du méga levis store

Voilà... Il reste bien 3531 photos que ne vous ai pas montré... mais j'ai piété pour vous alors je ne les dévoilerai que sur demande.

Un petit rappel d'un des grands moments du voyage, le survol du Grand Canyon (les 2 vidéos d'enchaînent, 1mn30 chacune)

Un dernier petit détail : le chiffre en bas à droite, c'est le nombre de miles que nous avons parcouru en voiture ; soit l'équivalent d'environ 5452 km... voiturophobes s'abstenir ;)

A bientôt pour de nouvelles aventures

Avant de vous trimbaler dans SF une fois de plus, il semble important de rappeler certaines choses essentielles !

Et ce n'est pas parce qu'il fait 15° à minuit que ce principe de base ne s'applique pas !

Petite leçon de géométrie. Il paraît qu'à San Francisco, ça monte. Certes ! Mais ça monte comment ?

Quelques images en guise de démo :

Je pense que vous avez compris.

Bien sûr, ça monte, mais ça descend aussi tout autant.

Du coup, San Francisco est une suite de cuvettes, comme en témoigne la Lombard Street

... qu'il n'est plus possible de photographier de près tant les spectateurs sont nombreux... à se selfier depuis la route même ! (du coup ils ne voient même pas les virages)

Et dire que les habitants ont fait installer ces chicanes pour dissuader le trafic auto... Maintenant ils ont les embouteillage 24/7... et les piétons en plus

Dans le Financial district il y a quelques tours. Comme la loi NewYorkaise sur la forme des gratte-ciels ne s'applique pas ici, les rues sont un peu sombre.

ce qui n'empêche pas d'avoir le sens de l'humour, comme le témoigne le nom de la rue la plus embouteillée de la ville (en haut à droite)

Ca c'est peut-être le City Hall (la mairie). Je n'ai pas sû la première fois que je suis venu, ce n'est pas mieux cette fois ci

et il y a une grande diversité de maisons plus loufoques les unes que les autres, avec les bow windows qu'Elo déteste tant. (à moins que ce ne soit les pentes... ou les 2... il y a débat sur le sujet)

Un petit tour par Castro

puis direction Haight Ashbury, le quartier où est né le mouvement hippie, devenu un quartier très bobo... enfin les maisons

parce que côté boutiques, le délire est revenu

et je vous passe les odeurs d'herbes plus ou moins légales

Il est temps de revenir à la nature (j'avoue j'ai un peu cropé et retouché la luminosité)

et enfin "il" est là

certes dans le brouillard, mais là quand même

un petit tour au Présidio

avec ses belles maisons

et ses perspectives

et il est temps de vous souhaiter une bonne journée

Bonjour,

Ce matin encore il fait beau (mais frais à San Francisco), et ce matin encore nous avons une pensée émue pour les facteurs qui n'auront pas nos cartes à distribuer... parce qu'elles ne sont pas écrites. (d'ailleurs le seront-elles ?)

Direction le port avec des cierges pour acheter un pass très convoité... et sur le port que voit-on ? Des otaries qui se prélassent sur les pontons en admirant un curieux spectacle : des humains se massant tous au même endroit dans l'espoir sans doute de briser la palissade et d'enfin plongé dans l'eau rafraïchissante de la baie

Du port on a une jolie vue sur la tour des pompiers

Et là, c'est le drame : plus de places ! Levés à 6 heures du mat, 1heure et demi de queue, et le verdicte tombe : on est des fainéants, on s'est levé trop tard, d'ailleurs sur le net en cherchant des places en mai, on était déja des retardataires toussa... bref... 2 personnes devant nous c'est la condamnation : liste d'attente !!! :(

Bien sûr, dans ces cas là, une seule solution pour se consoler : le mall du coin

avec une grande nouveau cette année : Abercrombie a enfin payé sa note d'électricité, et on leur a remis de quoi éclairer le magasin :)

Après 5 heures de mall il est temps de revoir le soleil, à Union Square

Puis d'aller déjeuner dans le quartier japonais

où pour tout vous dire j'ai commis l'irréparable erreur de commander en prononçant 2 mots, plutôt qu'en montrant avec le doigt... 2° punition de la journée

Puis on est aller voir la mer, et comme elle était dans le brouillard, imaginez une photo grise et vous saurez ce qu'on a vu

De retour à l'Est, nous apprenons à 17H54 que nous pouvons monter dans le bateau qui part à 17h55.

Et vu de l'eau, c'est pas mal du tout

les phoques font toujours la queue pour voir les humains

et la silhouette d'un gros rocher se pointe à l'horizon

Mais oui, c'est bien Alcatraz ! (à ne pas confondre avec l'Alcazar de Séville, le T faisant toute la différence ; les anglais vous le confirmeront d'ailleurs)

La nouveauté de l'année, à Alcatraz, c'est que pour y aller, il ne suffit plus de tuer une première personne dans la rue, puis une 2° en prison, il faut faire la queue à 6 heure du mat et supplier pour avoir le droit d'y aller

et voilà les nouveaux prisonniers des temps moderne

sous l'oeil goguenard de la mouette

Dépassez les règles et vous irez en prisons, dépassez les règles de la prison et vous irez à Alcatraz

Alcatraz où l'on est accueilli comme à Tahiti : on vous met un collier orange avec du plastic noir (normal, les couleurs des Giants), et on prend une douche

puis on prend possession de sa chambre, comme au motel. Elo préfère le niveau 2 (1° étage), car elle trouve le niveau 1 (le rez de chaussée) trop bruyant. Pratique pour les valises

et ensuite on va manger dans le réfectoire

les écouteurs vissés sur les oreilles nous expliquent que devant se présente la cours de récré

j'avais oublié la chambre... un peu sommaire tout de même

et le poste de commandement avec les système audio de l'époque (1934 1963)

et le frigo des années 50

Au cas où une infirmière, biologiste ou autre passerait par là, il y a même des postes à pourvoir à la clinique de la prison

une dernière vue sur la ville dans la brume, et nous nous échappons enfin !

Depuis, nous évitons tout ce qui ressemble à un policier, de peur d'y retourner.

Par contre, nous n'évitons pas les restos.

et avec un bon pain brioché, un steak non congelé, un fromage correct, du bacon, des champignons grillés... c'est pas mauvais du tout

celui là est celui d'hier

ce qui me rappelle qu'il est l'heure de petit-déjeuner

A bientôooooot

be sure to be on time for the Giants match !

On a beau être un dimanche matin, le passage du Bay Bridge n'est pas une synécure.

Pourtant tout avait bien commencé, avec un soleil radieu pour célébrer notre départ de Jamestown

Puis la route a été bonne, jusque... au pont d'Oakland... Mais bref, nous avons enfin réussi à atteindre le stade (ATT Park pour les intimes). Où nous étions bien placés, bien que tout en haut dans l'angle (une des places les plus loin de l'entrée).

Le stade est assez beau ; il ressemble à un stade de france dont on aurait coupé la moitié en diagonale, avec en font les tours du financial district

et un grand tableau d'affichage, dont certaines lignes nous ont parues obscures, notamment celles du bas (le score)

Donc le baseball à la base c'est simple : il y a un mec en blanc qui lance une balle à un pote, également en blanc

Entre les 2, un mec en rouge essaie de taper dans la balle avec un baton. Un mec en noir est derrière les 2 par pur masochisme : il aura peut-être la chance de se prendre dans la figure soit la balle, soit la batte (le baton). Accessoirement s'il reste en vie il dira si le lancer est valide ou non, selon des critères (pas la peine de demander lesquels)

A force de rater la balle, le rouge décide alors de la lancer lui aussi

en général le blanc la rate également

alors les hommes de ménage entre en action pour nettoyer le sable sur le terrain (faut que les raies soient bien arrondies, sinon ça va pas)

et tout de suite, ça va beaucoup mieux : le blanc réussi enfin à taper dans la balle

et il courre très vite pour atteindre un morceau de carrelage tout blanc, avant que les autres rouges sur le terrain ne renvoient la balle au gardien du carreau

et quand le blanc arrive à ramper avant la balle, tout le monde se lève dans le stade et crie très fort

et le monsieur qui ne sait jouer que 3 accords attroces sur un bontempi des années 70 joue ses 3 accords, et tout le monde tape des mains

un p'tit coup d'oeil : oui, le Bay Bridge qui nous a fait tant de misères est toujours là

et les tours derrière le stade aussi ! Le big one n'est pas pour aujourd'hui

et à la fin, c'est San Francisco qui gagne, on n'a pas acheté nos casquettes pour rien !

à demain ;)

Après Las Vegas, l'appel de la route était toujours aussi intense. Direction le désert... non sans un stop pour se sustenter au milieu de nulle part

Et dans le désert il y a une vallée, et celle-là, c'est celle de la mort !

L'intérêt du lieu est double :

- tester sa résistance à la chaleur (quoi qu'il n'a pas fait plus de 48° à l'ombre de la voiture !

- découvrir les 1001 couleurs possibles pour de la terre ou du sable.

48°; c'est la température à laquelle a cuit pendant 12 heures notre rosbeef fumé à Hurricane... mais nous ne sommes pas restés aussi lontemps. Pour les couleurs, on vous laisser juger

Après quelques heures passées à traverser cette vallée, le soleil se couche sur les montages du Névada... c'était hier soir

Et ce matin, il faisait beau comme d'habitude, et plutôt frais (20° à 10H), ce qui ne nous était pas arrivé depuis Paris. Voici donc l'entrée dans l'autre vallée, celle de Yosemite

Spécialité locale : les séquoias géants et les gros cailloux. Pour ce qui est des séquoias, les géants sont dans une partie du parc actuellement fermée :( nous ne verrons donc que les petits (photos à venir demain)

Pour ce qui est des cailloux, les volcans puis l'ère glaciaire ont fait leur oeuvre, et on trouve effectivement de beaux spécimens, dont celui du dessous surnommé "El Capitan"

Les bureaux de Poste se fondent dans le décors (ça vaut bien celui du XVII° non ?)

Ci-dessous une photo spécial Charline

Et celui du dessous s'appelle Half Dome (demi dôme), on comprend vite pourquoi. Il semble que l'érosion ait eu la peau de l'autre moitié ! Triste fin.

A Yosemite il y a plein de casquades. Enfin... au printemps... car en août, il ne reste plus que les cailloux sur lesquels l'eau se fracasse à la fonte des neiges. Ici, les américains commencent à comprendre que le réchauffement climatique a également un impact sur leur environnement. Entre lake Powel a qui il manque une bonne dizaine de mètres d'eau et les cascades de Yosemite a sec, certains se posent des questions.

Faut-il commenter celle du dessous ? Le rêve américain dans toute sa splendeur

Et on termine par les habitants du coins, pas farouches pour 2 sous

A bientôt (demain ?)

Nous sommes arrivé de nuit à Las Vegas ; la première réaction est d'être impressionné ; par la taille, par les lumières, par les décors, par la vue depuis notre chambre au 24° étage...

par l'intérieur même de l'hotel avec ses rues reconstituées, ses néons

l'immense salle de jeu ou des légumes mettent des billets de 1$ dans les fentes prévues à cet effet (pardon... augmentent leurs chances de gagner en misant plus)

puis, en redescendant dans la rue, après le coup de massue provoqué, non par la note, mais par la chaleur (38° à 23h), à nouveau cet émerveillement devant le côté grandiose des reconstitutions

Il suffit de contempler le Bellagio, un des plus beaux hôtels du strip (la principale artère) pour voir le travail accompli

et le son et lumières qui revient toutes les demi-heures devant une foule compacte ébahie

(si la vidéo n'apparait pas, utilisez ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=kCTV2iPkJTA )

Plus grandiose encore le Caesar Palace

et pas mal non plus le Paris, kitchissime à souhait

Mais cela ne dure qu'un temps : il y a débat sur l'intérêt de la chose : Elo a beaucoup aimé, j'ai complètement détesté. Les 2 probablements pour les mêmes raisons : Elo l'a pris au 2° degré, moi au premier.

D'abord parce que j'ai retrouvé ici à un niveau jamais vu aupparavent les pires côtés de mon métier, en particulier la manipulation cynique du parcours client : tout ramène à la table de jeu ; quoi que l'on fasse, où que l'on aille, on se retrouve a minima face à une machine à sous. Entrer dans un casino est d'une facilité enfantine. En sortir l'est beaucoup moins ; pas parce qu'on a envie d'y rester, mais que les sorties sont rares, toutes petites, et surtout... jamais indiquées.

Pour traverser les larges rues, des passerelles ont été installées en apparence pour faciliter la vie, avec moultes ascenceurs et escalator... mais une fois la rue traversée on se retrouve obligatoirement dans une galerie marchande avec devinez quoi ? (et on a fait 50 mètres en plus)

Le strip est organisé de telle façon que le piéton ne décide pas d'où il va marché, il ne peut que suivre le chemin indiqué pour lui. C'est subtilement fait, remarquablement réalisé, mais lorsqu'on comprend le système, c'est simplement insupportable... bref j'ai trouvé ça amusant 21 minutes, dont 20 à rechercher la sortie de l'hôtel.

Mais le pire dans tout celà, c'est la population pseudo endimanchée et d'une impolitesse inouie qui traine dans ce lieu. Autant nous avons l'habitude de fuir nos compatriotes dont le comportement n'arrange probablement pas l'image du pays, autant nous n'avions pas l'habitude que ce comportement soit généralisé toutes origines confondues.

Je passe sur les accoutrements, qui là sont vraiment amusants. Ca se veut classe, mais c'est surtout d'un manque d'élégance très recherché.

Bref, le strip c'est les champs puissance 1000

Heureusement, il y a un truc qui sauve le tout : le vieux Las Vegas ! Là où tout à commencé, où ont été construits les premiers casinos, et qui s'est retrouvé ringardisé du jour au lendemain par le strip.

On y retrouve des vrais lumières avec des millions d'ampoules, pas seulement des écrans géants

Un toit de toile a été construit sur lequel des projections de vidéos sont diffusées

Y restent encore des vrais restos, ici le pub où nous avons diner en écoutant de vrais musiciens

De la musique live, d'ailleurs, il y en a absolument partout ; payés par les casinos probablement (ils en font de la pub), et du niveau "standard US", c'est à dire à la fois très bon musiciens, et...

... showman

la faune locale est beaucoup moins endimanchée que de l'autre côté, mais je l'ai trouvée beaucoup plus sympathique finalement

et quand la lumière s'éteint, c'est pour diffuser un live de Bon Jovi au plafond

Reste les bons vieux néons pour la déco

A votre avis lequel des 2 LV ai-je préféré ?

Bref LV, c'est intéressant à voir, de là à avoir envie d'y retourner, il y a là aussi débat.

Il est temps de reprendre la route

Pour une fois le soleil n'est pas au rendez vous. Enfin si, mais au dessus des nuages et de quelques gouttes.

Un autre Canyon au programme, Zion, le 1° parc national créé en Utah. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est beau, et différent des autres. Autant Glen et Grand Canyon donnent une impression d'immensité, autant Zion donne l'impression d'enfermement tellement la vallée, ou plutôt les vallées sont encaissées.

Restent les couleurs,

l'ambiance western

et les animaux (bb a faim semble-t-il)

La vue depuis le visitor center donne une idée de l'ambiance ; ici on est là pour marché, éventuellement les pieds dans l'eau (dans la Virgin River)

il y a plein d'arches en

Ici même la route est belle

puis départ pour le Nevada et Végas. Tient, on est suivi !

Il est temps pour moi de filer manger des pancakes... A demain